Saint-Jérôme,  le 21 décembre 2023 –  Dans l’optique d’offrir un meilleur service de prévention auprès de ses usagers, le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) des Laurentides a bonifié son service de suivis du développement  chez les tout-petits en ajoutant un service de surveillance  langagière pour les enfants de moins de 24 mois qui s’intègre dans la sphère du programme Agir tôt.

Cette bonification des services en développement du langage vise à mieux outiller les parents d’enfants éprouvant des difficultés langagières,  en leur offrant différentes stratégies de stimulation à utiliser avec leurs enfants. L’objectif est de travailler en amont afin de prévenir et de rattraper les retards dans le développement de l’enfant.

Les enfants démontrant certains défis au niveau du langage seront ciblés lors de la vaccination de 18 mois , mais une demande de service peut aussi être manifestée par un parent inquiet via le 811 ou par différentes personnes  gravitant autour de l’enfant, comme un médecin. Les parents pourront alors bénéficier de trois capsules  d’informations  sur le web  et de conseils  d’une  orthophoniste  afin de stimuler  leur enfant : une capsule de bienvenue dès l’ouverture du dossier, une capsule à 21 mois et une dernière à 24 mois. Il a été constaté dans la région de la Capitale-Nationale, où le projet a initialement vu le jour, qu’un nombre significatif d’enfants  avaient  pu rattraper  leur retard  lors de cette période  et qu’un  suivi en orthophonie  n’était  plus nécessaire.

Dans la région des Laurentides,  ce sont 307 enfants qui ont pu être retirés des listes d’attente pour des services en orthophonie, car leur langage s’est significativement  amélioré grâce à ce service.

« Des initiatives comme celle-ci contribuent à l’amélioration  de la qualité des services offerts aux enfants et aux familles des Laurentides. Nous sommes soucieux que chacun puisse bénéficier  rapidement de services adaptés à leur besoin. Agir en prévention est une des façons de le faire et je suis fière que de telles choses soient mises en place au sein de notre établissement.  », souligne Mme Julie Delaney, présidente-directrice générale du CISSS des Laurentides.

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