Les villes de Saint-Jérôme, de Prévost et de Saint-Hippolyte entament un processus de négociation Saint-Jérôme, le 20 juin 2024 – Afin de satisfaire les normes en matière de sécurité incendie et de sécurité civile tout en respectant la capacité de payer des contribuables, les villes de Saint-Jérôme, de Prévost et de Saint-Hippolyte entament un processus de négociation pour la création d’une régie intermunicipale de sécurité incendie, tel que le recommande un rapport d’experts externes.
La pertinence de cette démarche est attribuable aux enjeux actuels auxquels font face plusieurs municipalités au Québec concernant leur service de sécurité incendie, notamment ceux reliés au manque de main-d’œuvre, particulièrement dans le cas des pompiers à temps partiel et du personnel d’encadrement, mais également ceux en matière d’achat d’équipements spécialisés coûteux. Cette démarche permettra aussi d’améliorer et de standardiser la formation des pompiers, ce qui permettra de bonifier le service à la population.
Afin de garantir une protection efficace sur leur territoire, les villes doivent respecter de nombreux paramètres déterminés par le Schéma de couverture de risques en sécurité incendie (SCR) du ministère de la Sécurité publique du gouvernement du Québec.
Au cours des huit derniers mois, la firme Raymond Chabot Grant Thornton (RCGT), mandatée par les trois villes, a réalisé une étude visant à évaluer l’efficacité, la qualité et les coûts relatifs à la sécurité incendie sur leur territoire respectif. Les experts ont ensuite établi des scénarios de services possibles, leurs avantages et leurs inconvénients ainsi que les différents enjeux par municipalité.
Dans leur rapport d’analyse de près de 100 pages, remis à la fin mai aux trois administrations municipales, les experts de RCGT recommandent la création d’une régie intermunicipale de sécurité incendie comme étant le scénario optimal à privilégier. Les administrations entament ainsi un processus de négociation pour déterminer les conditions d’intégration des services et du personnel nécessaires à la création d’une telle régie.
Il appartiendra ensuite aux élus des trois villes de déterminer, au nom de leurs citoyennes et de leurs citoyens, s’il s’agit de la meilleure solution à implanter dans leur ville considérant autant les enjeux de services que de coûts.
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