Saint-Jérôme,  le 18 juin 2024  – À l’occasion  de ce 21e  bilan annuel,  les directrices  et directeurs  de la protection  de la jeunesse  (DPJ)  ont choisi  d’unir  leur  voix pour parler  d’un  aspect  important  et souvent méconnu de leur travail : les enfants exposés à la violence conjugale.

La  violence  conjugale  a  des  effets  dévastateurs  sur  les  enfants  et  les  jeunes,  touchant  leur  bien -être émotionnel,  mental et physique.  Pour les DPJ, il est crucial de reconnaître  que les enfants exposés  à la violence conjugale peuvent vivre de la peur et de l’insécurité, ce qui peut entraîner des problèmes de santé mentale, des troubles du comportement et des difficultés scolaires. La violence dans le foyer perturbe le développement  normal de l’enfant, affectant  leur capacité  à établir des relations  saines  et à se sentir  en sécurité. Dans ces cas, l’intervention des DPJ, de concert avec plusieurs partenaires, devi ent nécessaire et essentielle pour permettre de retrouver un environnement stable et sécurisant, où les enfants peuvent se reconstruire et retrouver un sentiment de normalité.

Statistiques régionales 2023-2024 (Laurentides)

     Nombre de signalements traités : 14 332, en hausse par rapport à l’an dernier (13 808).

     Nombre de signalements retenus : 4386, en baisse par rapport à l’an dernier (4535).

     Le taux de rétention des signalements  est de 30,6 %. L’an dernier, il était de 33 %.

     Les signalements  proviennent  majoritairement  des employés d’organismes  publics (32,39 %), suivi du milieu scolaire (25,54 %).

     Le principal milieu de vie des enfants pris en charge par le DPJ est toujours le milieu familial (58,5 %).

     Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents  (LSJPA)  : nombre d’adolescents  ayant reçu des services : 776.

     Les  signalements  pour  exposition  à  la  violence  conjugale  comptaient  pour  11 %  de  tous  les signalements reçus.

     Au total, 22 % des enfants ont été pris en charge en raison de mauvais traitements psychologiques et 16 % parce qu’ils étaient victimes d’abus physique ou sérieusement à risque de l’être.

Statistiques provinciales 2023-2024

     Nombre de signalements traités : 134 871, en baisse par rapport à l’an dernier (135 839).

     Nombre de signalements retenus : 42 378, en baisse par rapport à l’an dernier (42 773).

     Le taux de rétention des signalements  est de 31,4 %. L’an dernier, il était de 31,5 %.

     Les signalements  proviennent majoritairement  des emplo yés d’organismes  publics (32,39 %), suivi du milieu policier (23,68 %).

     Le principal milieu de vie des enfants pris en charge par le DPJ est toujours le milieu familial (51,4 %).

     Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents  (LSJPA)  : nombre d’adolescents  ayant reçu des services : 9405.

     Les  signalements  pour  exposition  à  la  violence  conjugale  comptaient  pour  12,5 %  de tous  les signalements reçus.

     Au total, 20 % des enfants ont été pris en charge en raison de mauvais traitements psychologiques et 12 % parce qu’ils étaient victimes d’abus physique ou sérieusement à risque de l’être.

Pour consulter le Bilan annuel complet des directrices et directeurs de la protection de la jeunesse/directrices et directeurs provinciaux  2023-2024,  veuillez visiter le site web santelaurentides.gouv.qc.ca à la section À propos de nous/Documentation/Rapports annuels.

Photo courtoisie CISSS des Laurentides.
De gauche à droite : Karine Blair, directrice adjointe – Hébergement et réadaptation interne; Marie-Noëlle Granger, directrice de la protection de la jeunesse / directrice provinciale et Lucie Savaria, directrice adjointe à la protection de la jeunesse par intérim / directrice provinciale adjointe par intérim, toutes trois à la Direction de la protection de la jeunesse

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